Depuis 2011, sur prescription du Minesec, plusieurs établissements ont commencé à l’adopter comme deuxième langue, au même titre que l’Espagnol et l’Allemand.
L’engouement et la curiosité étaient visibles lundi 11 septembre dernier, sur les visages des élèves de la 4e C, du lycée général Leclerc de Yaoundé. C’est que, ce jour là, ils ont eu droit à leur deuxième cours d’italien et l’apprentissage a fait des heureux. « Buongiorno, mi chiamo Gauthier. Je viens de dire, bonjour je m’appelle Gauthier », répète Mballa Mballa, enthousiaste à dérouler le résumé de la leçon de ce matin. Il ajoute même être impatient pour la suite et projette déjà de se rendre en Italie pour son parcous universitaire. Dans cet établissement, l’enseignement de cette deuxiéme langue est effectif depuis 2012. « Depuis cinq ans, le ministère des Enseignements secondaires a introduit dans notre lycée, l’enseignement de la langue italienne. Ceci pour permettre aux élèves, après obtention de leur diplôme secondaire, d’avoir la possibilité de s’insérer facilement dans le monde de l’emploi. Les élèves sont ainsi initiés dès la classe de 4e. Tout comme l’espagnol, l’allemand ou le chinois, une fois que l’élève choisit d’étudier cette langue, elle devient une matière obligatoire. Ils ont deux heures de cours par semaine. A partir de la 3e, les choses deviennent plus sérieuses. Les cours s’accentuent et passent de deux à trois heures par semaine », confie le proviseur, Élisabeth Ntonga.
C’est le même engouement observé chez les élèves du lycée bilingue d’Essos à Yaoundé. « Depuis la fin d’année dernière, j’ai opté pour l’italien comme deuxième langue. Et pendant ces vacances, je me suis amusée à suivre les chaînes de télévision italiennes. C’est une langue qui me plaît, et je vais faire des efforts pour parler aussi bien que les italiens », se projette Nathalie Diane Tsogo, élève en 4e. Ici, ils sont à leur deuxième année d’expérience. Pour le moment, l’accès à l’apprentissage de cette langue n’est pas autorisé à tous. « Seuls les meilleurs élèves font partie de l’effectif des apprenants de l’italien. Bien sûr, rien n’est obligatoire. L’introduction de l’italien porte des fruits au point où aujourd’hui, nous avons les élèves qui parlent et chantent en italien », explique un conseiller d’orientation. Au ministère des Enseignements secondaires, un responsable renseigne que c’est depuis 2011 que le ministre a introduit dans le système éducatif camerounais, l’enseignement de l’italien. Il indique que les cours sont dispensés dans toutes les régions du pays.
Réactions
Hermine Fety: “We Have Two Italian Lessons Per Week”
Student.
“It is a very beautiful and passionate language. The articulation of words, the manners and the tone, made me to love the Italian language. We have two Italian lessons per week and each lesson is two hours. We have both female and male teachers who are very relax, kind and respectful. In Form 1 and form 2, we learned Latin language and when we passed to Form 4 we started with Italian, Deutsch, Chinese, ...
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