Entre véhicules personnels, taxis, bus ou cars scolaires, à motos ou à pied, parents et élèves se débrouillent, comme ils peuvent, pour être à l’heure.
Au propre comme au figuré, le transport des élèves, enseignants et autres acteurs du système scolaire, a toujours été un casse-tête. Mais bon an mal an, il arrive à satisfaire pratiquement tout le monde. Principe absolu, c’est chacun selon ses moyens. Entre ceux qui accompagnent leur progéniture à l’école, parce que disposant d’un véhicule, ceux qui sollicitent le concours d’un taxi ou d’une moto pour le faire, et ceux qui, faute de moyens suffisants, les laissent faire le trajet à pieds, tout le monde y va comme il peut.
Georges Eloundou est fonctionnaire dans un ministère de la place. Depuis deux ans, il a fait le choix de faire conduire ses enfants à leur école par les cars de la structure qui les encadre. « J’en avais un peu marre de devoir me lever tôt, chercher un taxi pour l’école. Avec les cars acquis par leur établissement, je préfère assurer ainsi leur transport, et en plus, je les sens en sécurité. Ils partent de la maison à une heure précise et de même à la fin des cours, je sais pouvoir les retrouver à la maison en temps opportun ». Malgré le coût et l’exigence de respect de l’heure de passage, certains parents qui ont fait ce choix se sentent à l’abri de certaines turpitudes. Reste que tout le monde ne peut être logé à la même enseigne. Certains, du fait de leur rang social, utilisent le véhicule de service pour ce faire ou leur voiture personnelle. Pour un double avantage au moins, être sûr d’être eux-mêmes à l’heure au service, tout en assurant la sécurité des enfants. Au-delà de ces deux cas de figure, la majorité fait acheminer les enfants à l’école par les taxis, les motos ou tout simplement à pieds. « Je donne à mes enfants leur argent de transport pour l’école. Ils empruntent des taxis pour s’y rendre. C’est une dépense incontournable pour moi », affirme un parent. Un autre a jeté son dévolu sur une moto pour accompagner les siens. « C’est en réalité une question de moyens. Je n’en ai pas assez, c’est pour cela que j’ai choisi la moto. Je sais qu’il y a des risques, mais j’attire au quotidien l’attention du chauffeur afin qu’ils puissent tous rentrer chaque jour sains et saufs ». Que dire alors de ceux qui sont obligés de faire le chemin de l’école à pieds chaque jour. Sous le soleil ou en saison des pluies. L’essentiel étant, pour chacun, de faire en sorte qu’il soit à l’heure au moment du début des cours et surtout d’avoir la sensation d’être en sécurité.
Réactions
Léonard Boanimbek: «C’est une question de moyens financiers »
Parent d’élèves
« J’ai choisi de faire aller mes enfants à l’école par taxi dans un premier temps et jusqu’à un certain niveau de leur scolarité. Quand je me suis installé à Nkolbisson, j’ai dû opter pour les clandos. Quand vous connaissez l’état de cette route et les habitudes des chauffeurs, je n’étais pas très serein. Dieu merci, il ne leur est jusqu’ici rien arrivé. Ce moyen de transport me satisfaisait, compte tenu de mes ressources financières. Envoyer les enfants à l’école à moto, je trouve cela dangereux. Les conducteurs sont en majorité irresponsables et ne respectent aucune règle du Code de la route »...
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