A l’université de Yaoundé I, le passage au numérique et l’arrimage aux TIC sont effectifs dans le campus principal et les grandes écoles
Le lundi 18 septembre 2017, sur l’un des murs qui jouxte le babillard de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines, un communiqué du recteur : « Le recteur de l’université de Yaoundé I informe (…) les préinscriptions auront lieu du 3 au 23 septembre 2015 jusqu’à minuit et s’effectueront exclusivement en ligne ». En effet, à l’université de Yaoundé I, de nombreux indices démontrent une réelle démocratisation du passage au numérique. Pour une transition obligatoire de la modernité à la compétitivité, le numérique a été implanté dans tous les aspects du fonctionnement de l’université de Yaoundé I. Fini les tracasseries liées à l’affichage des listes. Pour s’en convaincre, les inscriptions se font désormais en ligne. Aussitôt l’enrôlement du dossier effectué, chaque nouvel étudiant obtient directement son numéro de matricule.
Sur le plan purement académique, l’étudiant de Yaoundé I peut désormais choisir en ligne à chaque semestre et à son gré, les unités d’enseignement qu’il voudra valider. Mieux encore, le système académique s’est ouvert depuis deux ans à la télé-évaluation. Cette avancée numérique donne la possibilité d’effectuer des évaluations à travers des (QCM) projetés en diapositives. Les étudiants utilisent à cet effet des télécommandes pour répondre directement aux questions, ce qui augmente la célérité du traitement des notes par des logiciels.
Egalement avec le partenariat de l’AUF (Agence universitaire de la francophonie) se trouve entre autres une plateforme FOAD (formations ouvertes à distance) en ligne, avec trois masters, une université virtuelle panafricaine dont les contenus viennent de l’Inde.
Sur le plan infrastructurel, avec le Centre universitaire des technologies de l’information (Centre de calcul), l’université de Yaoundé s’est dotée de ses propres adresses publiques qu’elle héberge et d’une messagerie électronique interne. Le « Plan d’urgence spécial jeunes » mis sur pied par le chef de l’Etat à travers son label « e-national higher education » d’un coût global de 75 milliards de F paraphé par l’Etat du Cameroun via Eximmbank China est une réalité chez les « Cop’s » de Ngoa Ekelle. Il vise donc entre autres à créer dans les universités publiques et privées du Cameroun, un centre de développement numérique ultra moderne destiné à moderniser l’enseignement à distance, à numériser l’administration universitaire ainsi qu’à une interconnexion sécurisée de toutes les universités du Cameroun.
Dites Nous
Pr. Lucien Ayissi: « La numérisation est suffisamment avancée »
Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (FALSH)
Quel est l’état des lieux de la professionnalisation des enseignements à l’université de Yaoundé I ?
En plus des masters professionnels existants et qui prospèrent à la faveur du LMD (Licence master doctorat), le recteur a pris une autre mesure qui exige aux divers établissements de créer des masters recherche à option professionnelle. Ce qui veut dire que, aux masters classiques, on ajoute une formation professionnalisante de nature à permettre aux titulaires des masters classiques de pouvoir s’insérer dans la vie active. Tous ces efforts participent de la volonté exprimée du recteur de réaliser les missions assignées au LMD qui riment a...
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