Depuis une dizaine d’années, Thérèse Sipoawa Tiwa a fait de la mécanique sa raison d’être
Teint clair, une taille plutôt bonne, le sourire de rigueur mais un peu coincé comme pour un premier rendez-vous galant, la trentaine à peine entamée, Thérèse Sipoawa Tiwa nous accueille comme si elle était obligée de le faire. Il se dégage de la jeune femme une espèce de timidité qu’elle a du mal à cacher derrière son visage avenant et poupon. Engager la conversation semble un supplice. Mais elle finit par se jeter à l’eau, non sans clairement hésitée quelque peu, encouragée par l’environnement, le sien, qui lui donne une certaine assurance, comme un chien maître chez soi. «La mécanique est un métier que j’ai aimé toute petite déjà. Je n’aimais que les jouets de garçons, et surtout les véhicules qui m’intéressaient », déclare-t-elle d’emblée. Dans un premier temps, les parents ne s’en offusquent pas. Puis la combattent quelque temps après, quand elle leur annonce qu’elle veut faire mécanique automobile. Mais ils finissent par accepter le penchant de leur fille. La mécanique automobile, elle semble l’avoir dans la peau et veut en faire son gagne-pain. Elle s’inscrit à l’Institut Siantou en filière Mécanique automobile. Au sortir de cette formation, place au monde professionnel.
Elle va passer quatre bonnes années à écumer des garages dans la ville de Yaoundé. De ces années-là, elle garde un souvenir mi-figue mi-raisin. Surtout qu’elle ne s’&eacut...
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