Transfert à Douala du siège de la bourse régionale: un acquis important
- Par Shey Peter MABU
- 02 nov. 2017 11:58
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Le rapprochement de l’institution jusque-là basée à Libreville, avec la bourse du Cameroun, est un début de solution aux problèmes entravant le décollage du marché financier dans la zone CEMAC.
Parmi les décisions majeures prises lors de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC, tenue le 31 octobre 2017 dans la capitale tchadienne, il y a la mesure prise pour rapprocher les bourses de valeurs régionale et nationale.
La Conférence a ainsi décidé de fixer à Douala le siège de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Cela signifie concrètement que le siège de la bourse régionale, qui était jusque-là établi à Libreville, va déménager pour s’installer à Douala. A n’en point douter, c’est la confirmation de la capitale économique du Cameroun dans son rôle incontestable de poumon économique de la CEMAC. Une juste reconnaissance.
On se souvient que c’est lors du deuxième sommet de la CEMAC tenu fin 2000 à N’Djamena qu’il avait été décidé de fixer dans la capitale gabonaise le siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières. Une décision dont les fondements discutables avaient suscité de nombreuses interrogations, compte tenu du rôle de locomotive de l’économie camerounaise dans l’espace CEMAC.
La création de la BVMAC est née d'un constat fait en novembre 1994 par la BEAC, de l'absence d'un instrument approprié de financement des investissements longs dans la CEMAC. Fondée le 27 juin 2003 après une décision de 2000 des chefs d’Etat, la BVMAC a mis cinq ans pour coter son premier titre.
Le moins que l’on puisse dire est que depuis le démarrage timide de ses activités, « la BVMAC a du mal à prouver son efficacité. La contribution du marché financier au financement de l’économie reste encore marginale en comparaison avec d’autres marchés financiers de pays en développement ». C’est l’observation faite par Zahra Bouba, auteur d’un travail universitaire sur le sujet en 2010. Et pourtant, l’étude de faisabilité menée en 1999 dans les six pays de la CEMAC concluait à la rentabilité d’un marché financier en Afrique centrale.
Qu’est-ce qui explique donc la faiblesse des performances actuelles, alors que de par ses ressources naturelles diversifiées, la CEMAC possède un potentiel considérable dont la mise en v...
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