La 6e édition de cet événement s’est tenue hier à Yaoundé, dans un contexte de chute drastique des prix du produit de base.
«Au-delà de la crise…l’excellence ». A-t-on vraiment le choix? La crise conjoncturelle que traverse le cacao depuis de longs mois oblige les cacaoculteurs à mettre désormais plus d’accent sur la qualité. Dans ce contexte difficile, marqué par la chute drastique des prix du fait de la surproduction mondiale, ce n’est qu’ainsi que cette matière première pourra rester compétitive sur le marché. Il était donc question de cela hier au cours de la cérémonie officielle marquant la 6e édition du Festival international de cacao (Festicacao). Attirer l’attention des producteurs sur l’obligation de qualité qui s’impose à eux, mais aussi les encourager à tenir bon même si le contexte n’est pas propice à la sérénité.
Cette note d’espoir s’est traduite par une signature de partenariat. Hier donc, le Conseil interprofessionnel de cacao et café (CICC) et la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ont signé un protocole d’accord. «Ce protocole d’accord traduit notre souhait de travailler avec les producteurs camerounais pour que le cacao de ce pays devienne éligible à l’excellence», indique Frédéric Chambeau, président de la confédération. Plus concrètement, la collaboration reposera sur un triptyque: qualité-partage-durabilité. Ainsi donc...
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