Continuité du service public

Regard

L’Assemblée nationale a repris du service hier matin dans le cadre des travaux de la 3e session ordinaire de l’année législative 2017 qui a débuté il y a exactement une semaine. Ce, à la suite du violent incendie qui a ravagé cinq étages des services administratifs de cette institution dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Comment saurait-il en être autrement ?

Les présents travaux, dont tout le monde mesure l’importance pour la vie de la Nation ne pouvaient que se poursuivre. Vendredi sur les lieux, certains ont émis une kyrielle de propositions pour la poursuite de cette session dont le point focal reste assurément l’examen et le vote du projet de loi portant loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2018.

Si les salles de commissions, qui se trouvent dans le bloc administratif sinistré sont pour l’instant hors d’usage, ils ont proposé des salles de réunion dans certains établissements huppés de la capitale camerounaise.

Le souci de tous étant de voir les travaux conduits dans les délais prévus par la Constitution : trente jours. Des délais qu’il convient de prendre en compte avec le principe de la navette parlementaire, les textes examinés ici devant être transmis au Sénat pour la suite de leur examen.

Mais c’était sans compter avec la témérité des responsables de cette institution. La troisième de l’Etat, qui a repris du service quatre-vingt-seize heures après le drame sur les mêmes lieux.

Ainsi donc, la Commission des finances et du budget est entrée en activité hier dans l’hémicycle du palais de verre de Ngoa-Ekellé, transformé pour la circonstance en salle de commission pour permettre au ministre des Finances de défendre le projet de loi de règlement de l’Etat pour le compte de l’exercice 2016.

La Commission des affaires étrangères a pris le relais quelques heures plus tard pour l’examen de trois projets de loi. Et pour s’ass...