L’anniversaire du décès du père du journalisme camerounais a permis de s’interroger sur la situation actuelle du métier.
Jeudi 15 novembre 1917. Mercredi 15 novembre 2017. Si Iwiyè Kala-Lobè n’avait pas quitté le monde des vivants le lundi 7 octobre 1991, il aurait fêté ses cent ans sur terre la semaine dernière. Un centième anniversaire que sa veuve, Sara Beboi Kutta Kala-Lobè, âgée de 90 ans, a donc tenu à célébrer le 15 novembre dernier au domicile familial à Bali, Douala.
Pour celle qui est par ailleurs la présidente de la Mutuelle des personnes âgées du Cameroun (Mupac), il était question non seulement de saluer la mémoire de celui qui est considéré comme le père du journalisme au Cameroun, honoré par l’Unesco en 2010 ; de donner sa vision du métier au moment où son illustre époux l’exerçait ; de poser un regard sur la situation actuelle de la profession.
Un hommage qui a vu la participation de personnes de divers horizons socio-professionnels : hommes de média, de culture, personnalités politiques, etc. Iwiyè Kala-Lobè, c’est celui qui, dans les années 30, a refusé de devenir médecin africain, répliquant au Français, directeur de l’université de médecine : « Ma vocation, c'est d'être journaliste ! ». Obligeant son grand-père David Mandessi-Bell à rembourser sa bourse.
Homme de conviction, chroniqueur doté d’un sens d’analyse aigu, il a notamment travaillé au ministère d...
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