Menaces et exactions avaient amené nombre de parents à garder leurs enfants à la maison.
« Les quartiers chauds se sont calmés, et l’ambiance est revenue à l’éducation. » Dr Mbua Hannah Etonde, principale du lycée bilingue de Molyko-Buea, exprime une satisfaction teintée de soulagement.
Ça va beaucoup mieux côté école dans la ville, comme dans d’autres localités du Sud-Ouest.
Mais ça ne s’est pas fait tout seul : des individus appelant à la non-reprise des classes se permettaient de menacer, voire d’agresser ceux qui ne partageaient pas leur « vision » des choses.
Nombre d’enfants étaient ainsi obligés d’aller à l’école en civil… pour ceux dont les parents permettaient ce déplacement. Qu’il s’agisse du primaire, du secondaire et même dans certains cas de l’enseignement maternel, prendre la route du savoir était devenu risqué, et des parents préféraient garder leurs enfants à la maison. Il faut ajouter à cela les intimidations qui étaient adressées au corps enseignant.
Mais, au final, « la peur a été vaincue », explique la principale Mbua Etonde. Les responsables locaux de l&rsq...
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