Recensement général de la population et de l’habitat; la phase pilote a commencé

Depuis le 13 décembre dernier, des agents sont déployés dans 12 arrondissements du pays pour le dénombrement de la population, l’identification et la numérotation des domiciles et structures.

Ils sont reconnaissables par leur chasuble bleue et leur badge, les agents recenseurs déployés dans différents arrondissements du pays depuis le 13 décembre dernier. Date à laquelle la phase pilote du recensement a débuté.

Hier, en mi-journée au quartier Ekié à Yaoundé, où une quinzaine de zones de dénombrements a été repartie, une équipe de trois agents et le chef de groupe était à pied d’oeuvre au lieu dit Carrefour Amadou (l’une des zones de dénombrement).

Selon Yannick Mendouga, le chef d’équipe, leurs missions consistent à faire du porte-à-porte et passer des interviews au chef de famille tout en numérotant les domiciles et autres structures environnants.

Les questions adressées au chef de famille concernent notamment les caractéristiques individuelles des membres de la famille, en l’occurrence, le nombre, l’âge, le sexe. Elles ont aussi trait aux données sur la dynamique individuelle de la population, notamment le nombre de décès, les mouvements migratoires.

D’autres questions telles que les caractéristiques de l’habitation et autres commodités entrent également dans la liste de données à enregistrer. Une tâche pas du tout aisée, puisque les chefs d’équipes déplorent le fait qu’une sensibilisation préalable n’ait été faite.

« Certaines personnes sont méfiantes, elles pensent que ce sont les impôts, disent n’avoir pas été informées de ces opérations », explique Yannick Mendouga. Le chef d’équipe ajoute que la majorité exige une note du sous-préfet pour répondre aux questions qui leur sont posées.

Et c’est généralement le chef de quartier ou de bloc qui sont obligés d’intervenir. A ce sujet, Martin Tsafack, chef de département des études, de la recherche, du traitement des données et de la...