Commentaire
« Je pense que la balkanisation va en sens inverse de l’histoire. La mondialisation implique des regroupements qui favorisent l’harmonie et la solidarité entre les membres de la communauté humaine et assurent leur protection. C’est le cas des organisations internationales et régionales et, à plus forte raison, des Etats… »
Jeudi dernier, en répondant aux voeux du corps diplomatique formulés au nom des ambassadeurs, hauts commissaires, chargés d’Affaires et représentants des organisations internationales accrédités au Cameroun par leur doyen, l’ambassadeur de la République gabonaise, le président de la République, Paul Biya, n’a pas manqué de livrer son sentiment sur un phénomène qui tend à vouloir prendre de l’ampleur, heureusement sans succès : les tentatives d’émiettement et de division de certains Etats que l’on observe dans certaines parties du monde.
La balkanisation qui est entrée dans le vocabulaire politique après l’adoption des traités consécutifs à la Première guerre mondiale, se veut le processus de morcellement d’unités politiques qui existaient en une multitude d’Etats à la viabilité plus ou moins précaire.
Une politique qui s’oppose clairement à la mondialisation en cours en ce moment et qui, comme le souligne le président de la République, se caractérise par l’existence de ces ensembles internationaux et régionaux au sein desquels les Etats essaient d’oeuvrer à leur développement.
A cet égard, de nombreux exemples sont là aujourd’hui pour illustrer le constat sur les échecs de ce phénomène : la Catalogne en Espagne, la Casamance au Sénégal, la Corse en France ou encore le véritable cas d’école qu’est devenu le Soudan du Sud, qui sont assez révélateurs de ces diverses expériences qui ont toujours abouti à des échecs.
Comment ne pas signaler ici, le cas des régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de notre pays où des terroristes tentent d’imposer la sécession par tous les moyens. D’autres exemples peuvent être ajoutés à cette liste qui démontrent à suffisance l’inefficacit&eac...
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