Les violents affrontements opposant les régions rivales du Puntland et du Galmudug montrent que le chaos persiste en Somalie depuis la chute du régime de Siad Barre en 1991. Non seulement ces régions sont antagonistes et autoproclamées semi-autonomes, mais aussi l’une d’elles accuse l’autre d’avoir dupé les forces américaines pour qu’elles lancent une frappe aérienne au cours de laquelle 13 de ses soldats auraient été tués.
On sait que malgré l’élection de Hassan Shiekh Mohamoud à la présidence de la République somalienne le 10 septembre 2012 et la mise sur pied d’une assemblée, les autorités somaliennes peinent à bâtir un Etat. Elles doivent faire face à la tentative de sécession de certaines régions et à la rébellion des islamistes radicaux shebab. Les opposants aux autorités légales ne jurent que par la négation de l’Etat et la perte des fragiles dirigeants installés à Mogadiscio, la capitale. A telle enseigne que l’autorité de ces dirigeants ne se ressent que sur environ 2 % du territoire somalien. Qu’il s’agisse des seigneurs de guerre, des terroristes, des chefs de clan ou des trafiquants, les réfractaires au gouvernement central croient pouvoir maintenir leurs avantages en perpétuant le désordre. Cette intolérance est suicidaire dans ce pays de cinq millions d’habitants, où plus de 40% de la population vit dans un état d’insuffisance alimentaire grave selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Organisation des Nations unies.
La Somalie veut cependant se donner les moyens de sortir de ce cy...
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