Bulletin
La reprise, hier, du procès des compagnies pétrolières soupçonnées de corruption lors de l’attribution d’un contrat au Nigeria est édifiante. Le tribunal de Milan basé au nord de l’Italie soupçonne le versement des pots de vin d’un montant de 1,3 milliard de dollars lors de l’attribution en 2011 d’une licence pour l’exploration d’un bloc pétrolier à un groupe italien et à son homologue anglo-néerlandais.
On sait que les entreprises accusées contestent toute forme de corruption. On sait aussi qu’il appartient à la juridiction saisie d’établir les responsabilités des uns et des autres dans la transaction querellée. Toujours est-il que le pétrole nigérian suscite des convoitises. Avec une production de 2 millions de barils de pétrole par jour, le Nigeria est le premier producteur africain de l’or noir.
Le poids de l’industrie pétrolière est si dominant qu’il fournit 75 % des recettes au budget national et 95 % des revenus d’exportations. En 2014, le Nigeria produisait déjà 113,5 millions de tonnes de pétrole par an soit 2,36 millions de barils par jour. Il en découle que sa production a légèrement baissé notamment à cause des attaques des installations pétrolières par des groupes armés se réclamant du delta du Niger.
Même si le calme est revenu, les attaques des installations vitales posent le problème du respect du cahier de charges par les entreprises pétrolières. On se souvient notamment que le 3 novembre 2015, une entreprise pétrolière avait été épingl&eacut...
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