Préservons la paix sociale
- Par BADJANG ba NKEN
- 03 oct. 2018 09:57
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Plus que quatre jours et les électeurs se rendront aux urnes pour choisir, en leur âme et conscience, celui qui aura la charge et le privilège de présider aux destinées du Cameroun durant les sept prochaines années. Ce sera alors l’épilogue d’un processus plutôt bien engagé depuis la convocation du corps électoral. Tout a commencé dans le strict respect des lois et règlements qui régissent l’élection du président de la République.
Les choses ont évolué de manière globalement satisfaisante, aussi bien au niveau des entrepreneurs politiques que de leurs soutiens. A l’initiative d’ELECAM, l’organe en charge de l’organisation et de la gestion du processus électoral, les candidats ont même adopté un code de bonne conduite.
Mais, depuis quelque temps, on note ici et là, des outrances langagières, un discours haineux qui tend à exacerber le tribalisme, des déclarations irresponsables qui tendent à laisser croire que la victoire est déjà acquise pour certains avant même le scrutin.
Des faits qui pourraient faire dérailler le processus en cours, s’ils perdurent. Il faut souhaiter que le climat et l’ambiance emprunts de fairplay et de respect de la loi électorale qui ont prévalu depuis le début du processus électoral restent l’attitude de l’écrasante majorité jusqu’à son terme.
Avec pour poutre principale, le respect du verdict des urnes. On sait, ici comme ailleurs, les passions qui accompagnent et caractérisent les joutes électorales, notamment le scrutin présidentiel pour lequel les enjeux sont d’une importance capitale. Pour autant, l’élection demeure bel et bien un jeu démocratique, dont l’objectif est de légitimer ceux à qui revient la gestion des affaires de la cité.
Il incombe donc à toutes les parties prenantes, d’oeuvrer avec engagement et patriotisme, à un renforcement constant de notre expérience et de nos acquis dans ce domaine vital de la marche du Cameroun vers le plein épanouissement de son destin. De sorte que l’élection attendue ne devienne ni un facteur de division, ni un objet de déchirement pour notre peuple. En tout cas, rien ne devrait conduire des compatriotes à se dresser les uns contre les autres.
Surtout que la loi électorale a prévu des mécanismes appropriés de contestation en cas de besoin, en vue de faire triompher le droit. Et de préserver conséquemment la paix et la concorde entre fils d’une même nation. Certes, tout système électoral est perfectible, y compris celui e...
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