« Il est question de passer à un organe législatif plein »

Pourquoi une autre session en dehors du siège à Midrand en Afrique du Sud ?

Je voudrais au nom du bureau du Parlement panafricain, et de l’ensemble des autres parlementaires, remercier les hautes autorités de la République du Rwanda, au premier rang desquels le président Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine et président de la Commission des réformes de notre organisation continentale qui ont accepté que cette session se tienne à Kigali. Sur les enjeux, les travaux se tiennent dans un contexte marqué par une certaine frilosité des Etats qui peinent à ratifier le Protocole de Malabo, malgré les efforts qui déployés. Nous sommes rendus seulement à dix ratifications sur les 28 attendues. De notre point de vue, tenir une session dans le pays du président en exercice de l’Union africaine peut permettre au président Kagamé de mieux faire du lobbying auprès de ses pairs pour parvenir aux 28 ratifications. Les réformes sont en cours au sein de l’Union africaine et celles-ci, sous l’autorité du président de la Commission des réformes devraient permettre à notre institution de retrouver toute sa place au niveau continental. Si ces réformes sont finalement adoptées, le Parlement panafricain verra son statut rehaussé.

Dans...