Cameroun – France: on se concerte
- Par Jean Francis
- 07 déc. 2018 11:00
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La situation socio-politique dans les deux pays et dans la sousrégion, et la coopération bilatérale au centre de l’audience accordée hier par le président Paul Biya à l’ambassadeur Gilles Thibault.
Près de trois heures ! C’est le temps qu’a duré hier en début d’après-midi, l’audience accordée au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya à l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault. Signe sans doute de la densité et de l’importance des sujets évoqués. « Nous avons abordé de nombreux sujets. Nous avons refait le panorama de la coopération existant entre nos deux pays », a indiqué le diplomate français à l’issue de l’échange. Tout ou presque a été passé en revue au cours de cet échange. Il a été question de l’économie avec, comme l’a révélé l’ambassadeur de France, le projet de construction du barrage hydro-électrique de Nachtigal sur le fleuve Sanaga : « Il y a de grandes avancées avec la clôture de ce projet marqué par la conclusion de l’actionnariat de NHPC (Nachtigal hydropower company, Ndlr) ». En référence à la signature le 8 novembre 2018 à Paris en France de l’accord pour la construction de cette infrastructure qui doit fournir 420 MW d’énergie supplémentaire au Cameroun. « Ceci permettra un développement très important du pays », a reconnu le diplomate français.
Comme cela a toujours été le cas chaque fois au cours de leurs rencontres, des questions de sécurité ont meublé les échanges entre le président Paul Biya et S.E. Gilles Thibault : « Comme toujours, les questions sécuritaires ont été à l’ordre du jour. La France reste, comme le Cameroun, très engagée dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il indiqué, mentionnant spécifiquement la situation dans la partie septentrionale du Cameroun et celle des deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Sur ce dernier volet, le diplomate français a salué la création il y a exactement une semaine, par le président de la République, du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants. Une création « qui augure de perspectives nouvelles » pour ces deux régions, selon lui, car « la force ne peut pas être l’unique solution et seul le dialogue peut permettre de résoudre des difficultés». Une mesure qui, ajoutée à la mise sur ...
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