Message de fin d’année : Paul Biya parle aux Camerounais lundi
- Par Jean Francis
- 28 déc. 2018 18:12
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Le président de la République s’adressera à ses compatriotes dans le cadre de son traditionnel message.
Grand moment lundi prochain pour les Camerounais qui seront, tous ou presque, scotchés à leurs écrans de télévision ou à leurs récepteurs-radio pour le traditionnel rendez-vous annuel avec le président de la République. Paul Biya va en effet s’adresser à ses compatriotes dans le cadre de son traditionnel message de fin d’année. Occasion pour le chef de l’Etat de faire le bilan de l’année qui s’achève et jeter les bases de ce que devra être la nouvelle année. Un message particulièrement attendu cette année. Ce sera en effet la première sortie du genre dans le cadre du septennat des Grandes opportunités qui a commencé avec la prestation de serment le 6 novembre 2018 à la suite de l’élection présidentielle du 7 octobre dernier, scrutin qui avait vu le président Paul Biya l’emporter brillamment face à huit autres candidats avec 71,28% des suffrages exprimés. Une année 2018 qui n’aura pas été uniquement électorale puisqu’elle a vu l’entrée en scène de l’une des institutions parmi celles qui étaient sans doute très attendue : le Conseil constitutionnel dont les membres et le président ont été nommés le 7 février dernier. Une institution qui est venue confirmer la solidité du processus électoral camerounais dans le cadre de la gestion du contentieux de l’élection des sénateurs du 25 mars 2018, mais surtout de la présidentielle qui a eu lieu comme mentionné plus haut.
Au rang des sujets sur lesquels le président de la République n’hésitera sans doute pas à revenir, il y a incontestablement la situation socio-politique dans notre pays, et particulièrement la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le président de la République s’est montré particulièrement actif au cours de l’année qui s’achève concernant ce cas. Il a procédé en juin dernier à la mise sur pied d’un plan d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des populations des deux régions. Plus récemment, il a procédé à la création d’un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants qui se sont engagés dans ce conflit, au même titre que les anciens miliciens de la secte terroriste Boko Haram.
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