Sur une superficie de plus de cent hectares, le chef supérieur babouantou produit en moyenne 25 à 30 tonnes par an.
Quand les cours du café robusta connaissent une baisse drastique dans les années 1990 au Cameroun, S.M. Pierre Kaleuk Mongoué ne sait à quel saint se vouer. Par un concours de circonstance, il entre en contact avec le nommé Frédéric Kamga de regrettée mémoire, qui encourage les planteurs à s’engager dans le palmier à huile. Le chef supérieur Babouantou dans le Haut-Nkam saisit cette perche, qu’il n’a plus lâchée depuis. Avec deux millions de F, il obtient de la Société camerounaise de Palmeraies (Socapalm) 10 000 plants, qui sont mis en terre. Sur une superficie de plus de 100 hectares, l’autorité traditionnelle (au trône depuis 1974 -Ndlr) produit la variété Tenera, à haut rendement et avec la particularité d’avoir des fruits charnus. Le sexagénaire (62 ans) associe le cacao à sa palmeraie.
Par an, il lui arrive de récolter 25 à 30 tonnes de palmier à huile. Une quantité qui peut passer du simple au double, c’est-à-dire 60 tonnes, si notre interlocuteur disposait d’engrais. « Je suis abandonné à moi-même. Je manque d’argent pour entretenir la palmeraie », se plaint-il. Ses clients sont prioritairement la société SOC de Bafoussam, ainsi que les marchés périodiques. Certains ...
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