Société digitale: pas de place pour les retardataires
- Par Rousseau-Joel
- 09 janv. 2019 10:37
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Le chef de l’Etat, Paul Biya, invite ses compatriotes à intégrer davantage les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie.
En évoquant régulièrement les problématiques relatives aux technologies de l’information et de la communication (TIC), le président de la République montre à quel point il est attentif aux défis de son temps. Dans un contexte où la révolution numérique impacte pratiquement tous les segments de la société, il sait que le Cameroun doit prendre les dispositions nécessaires pour être à la page, au risque d’être à la traîne. Car le pays ne saurait construire une économie émergente comme il en a l’ambition sans combler son fossé numérique. La « nouvelle économie », celle dite numérique, étant unanimement perçue aujourd’hui comme « le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale ». Un secteur qui est « un vecteur de croissance, de productivité et de compétitivité des entreprises et des pays ».
Conscient de cette évidence, Paul Biya a déclaré le 31 décembre 2018, dans son message à la Nation, qu’« il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie ». Avant de prévenir ses concitoyens que « la société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires ».
Quelques années plus tôt, notamment dans son message à la Nation le 31 décembre 2015, le chef de l’Etat évoquait déjà la nécessité de développer les infrastructures de communication et de télécommunications parmi les conditions à réunir pour favoriser l’industrialisation du Cameroun. Il indiquait précisément qu’« il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’économie numérique ». Parce que, selon son analyse, « celle-ci est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement. Le gouvernement, dans son organisation, accordera à ce secteur toute l’attention méritée », avait-il promis.
Suite à ces prescriptions présidentielles, le gouvernement s’est mis au travail, à travers le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) qui s’est senti particulièrement interpellé. Dans la foulée, Yaoundé a accueilli les Premières journées nationales de l’économie numérique en mars 2016. Puis, en mai 2017 s’est tenu le Forum international sur l’économie numérique du Cameroun, sous le haut patronage du président de la République. La Conférence sous-régionale sur l’économie numérique a suivi en mai 2018 à Yaoundé, sous l’égide de l’Union internationale des Télécommunications. Selon le Minpostel, Minette Libom Li Likeng, l’élaboration du plan « Cameroun numérique 2020 », boussole du gouvernement en matière de développement de l’économie numérique, en a tiré profit. Alors que se poursuit sa mise en œuvre, des actions se sont multipliées pour donner corps à la vision présidentielle. A l’instar du projet « Globe trotter de l’économie numérique » qui accompagne des initiatives et des projets émanant des jeunes dont l’ingéniosité de plusieurs d’entre eux a émerveillé les observateurs même au-delà de nos frontières. L’organisation des camps de vacances TIC et des Matinées départementales du numérique s’inscrivent également dans la volonté de réduire la fracture numérique.
Réduire la fracture numérique
Malgré les avancées enregistrées dans la construction des infrastructures de télécommunications et des TIC de qualité, appelées à supporter l’essor de l’économie numérique, les efforts doivent se poursuivre pour favoriser l’accès aux réseaux et services modernes des télécommunications/TIC de qualité et à moindre coût à...
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