Le gouvernement vénézuélien et son opposition ont choisi de privilégier le dialogue pour dénouer la crise qui perturbe le pays depuis trois ans. Le rapprochement des positions des deux camps rivaux a été rendue possible grâce à la médiation des anciens présidents panaméen et dominicain ainsi que celle du secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines, d’un ancien Premier ministre espagnol et du représentant du Vatican.
Bien qu’improbable il y a quelques mois, le dialogue entre le gouvernement et l’opposition réunie sous la bannière de la Table de l’unité démocratique s’impose. Quand on sait que le Venezuela est à l’agonie puisqu’il est confronté à la chute des cours du pétrole qui constituent les 95 % de ses revenus. Quand on sait également que l’inflation s’envole au point d’atteindre 475 % et risque d’exploser à 1660 % l’année prochaine, le rapprochement suscité par la médiation est encourageant car il est susceptible de déboucher sur des solutions consensuelles. Cette option est d’autant plus lucide que le procès en destitution visant à faire débarquer le président Nicolas Maduro par le parlement a échoué. Avec la pression de la rue, l’opposition qui contrôle le parlement avait initié une procédure de référendum révocatoire pour démettre le chef de l’Etat à mi-mandat par le canal du suffrage universel. La procédure de révocation a tourné court car le conseil national électoral, qui es...
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