Service postal: L’informel, colis indésirable

Le marché postal national doit être assaini. Le constat dressé par les pouvoirs publics a débouché sur une opération spéciale de recouvrement des créances auprès des opérateurs privés de messagerie. Hier, 29 avril, les acteurs du Littoral et du Sud-Ouest étaient particulièrement concernés : ils se sont retrouvés, dans les services du gouverneur, face à des responsables du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) venus de Yaoundé dans le cadre de l’opération susmentionnée.

Depuis la libéralisation du secteur postal au Cameroun, consacrée par une loi promulguée le 29 dé cembre 2006, « la taille du marché postal s’aggrandit chaque jour avec l’entrée d’opérateurs privées, dont les activités se développent de plus en plus », a indiqué le secrétaire général du Minpostel, Mohamadou Saoudi, qui représentait le ministre Minette Libom li Likeng à la cérémonie. Messagerie, transfert de fonds, services postaux, e-commerce, sont autant de branches investies par des opérateurs privés. Seulement, ces entreprises « sont majoritairement créées en marge des dispositions réglementaires en vigeur », va déplorer le Sg du Minpostel.

L’informel est donc l’ornière dont il faut sortir les opérateurs. Lesquels n’ignorent pas l’existence du cadre réglementaire. D’ailleurs, les journalistes présents à la cérémonie apprendront que 15 dossiers sont à l’étude. Par ailleurs, 258 opérateurs ont ét&e...