Santé publique:Les complications de la dépigmentation volontaire

Le sujet a meublé les premières journées de dermatologie-vénérologie organisées par la société camerounaise de dermatologie lancées le 20 juin dernier à Yaoundé.

La dépigmentation volontaire est un problème de société qui dans les jours à venir, si rien n’est fait, va constituer un réel problème de Santé publique au Cameroun. C’est ce qu’a relevé le Pr. Cécile Zoung Kanyi Bissek, inspecteur général en charge des services pharmaceutiques et cosmétologiques au ministère de la Santé publique, le 20 juin 2019 dernier à Yaoundé. C’était au cours du lancement des journées de dermatologie-vénérologie initiée par la Société camerounaise de dermatologie (Socaderm) dont elle assure la présidence. Ces assises visaient des objectifs spécifiques : sensibiliser des industries cosmétiques et les communautés sur les dangers de la dépigmentation volontaire, mener un plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des leaders d’opinion sur ses conséquences et renforcer les capacités des personnels de santé en dermatologie et particulièrement sur ses complications. « Le Cameroun a pris le train des mesures des objectifs de développement durable (ODD) parmi lesquels, des soins de santé de chaque corps de métier et les dermatologues ne sont pas en reste », souligne le Pr. Marlyse Loudang, inspecteur général au Minsanté et représentant le ministre. Cette rencontre a-t-elle poursuivi, « contribue à relever des défis de l’heure.

Pour Marlyse Loudang, l’heure est au renforcement du partenariat avec la Socaderm en vue de l’amélioration de l’offre de service de santé. Initiative d’ailleurs très saluée par Adama Traoré, le président de la Société de dermatologie de l’Afrique francophone (Sodaf). « Je félicite cette rencontre. Je la trouve extr...

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