Zones libérées par Boko Haram : la reconstruction est satisfaisante

Stabiliser les zones libérées par Boko Haram. Tel est l’objectif du projet baptisé « Facilité régionale de stabilisation du Bassin du Lac Tchad : fenêtre du Cameroun », dont un Comité régional de pilotage a été mis sur pied depuis le 3 janvier 2020 à Maroua. Ce projet a été lancé dans quatre pays. A savoir, le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Cameroun. Pour ce qui est du Cameroun, cet organe est dirigé par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari. Ce dernier a présidé la deuxième session du comité régional qui s’est tenue lundi 17 août dernier à Maroua. Le but de la rencontre était d’évaluer le plan d’action en exécution depuis quelques mois. Elle a regroupé les autorités administratives, traditionnelles et bénéficiaires des cinq zones cibles des départements du Mayo-Sava et du Mayo Tsanaga. 
Ce projet initié par l’Union africaine et la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) est mis en œuvre sur le terrain par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). Il a pour mission de soutenir le gouvernement camerounais dans les projets de reconstruction des zones détruites lors du conflit Boko Haram, tient à souligner Florian Morier, chef de l’Unité de stabilisation au PNUD.  Sur le terrain, l’évaluation fait constater que le projet intervient dans trois secteurs déjà : la sécurité, les infrastructures et la relance économique. 
S’agissant de la sécurité, plusieurs ateliers de renforcement de capacité sur les procédures pénales en période de reprise ont été organisés à l’attention des personnels des douanes, de la police, de la gendarmerie et de la justice, entre autres Côté infrastructures, à Limani, à Kolofata, à Mora tout comme à Amchidé, ce sont les bâtiments administratifs, les centres de santé, les écoles, les march&eac...