Entrepreneuriat, transport et logistique : l’initiation s’impose à l’école
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 31 juil. 2019 11:59
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Les programmes de la filière Sciences et Technologies du tertiaire, passés au scanner par le Minesec, depuis lundi à Yaoundé.
Un apprenant, un emploi. C’est l’un des défis majeurs que s’est fixé le gouvernement pour tordre le cou au chômage des jeunes. L’une des clés pour relever ce challenge est de booster l’esprit entrepreneurial chez cette frange de la population et ce, le plus tôt possible. Surtout que la fonction publique et les entreprises peinent à absorber la forte pression des demandeurs d’emploi. Afin de répondre à cette dynamique de croissance, le système éducatif doit produire des jeunes capables de correspondre efficacement à la demande du marché du travail. Dans cette perspective, le ministère des Enseignements secondaires a adopté l’Approche par compétence (Apc) comme méthode d’enseignement. Celle-ci vise justement à moderniser les enseignements en les adaptant aux exigences du marché de l’emploi, tout en préparant les apprenants à la création des emplois. C’est donc dans cet esprit que s’est tenu lundi à Yaoundé, un atelier de validation des programmes d’initiation à l’entrepreneuriat en milieu scolaire pour les classes de 3e, 4e année, seconde, première et terminale des Sciences et technologies du tertiaire. Hier, mardi, un second atelier a été organisé, portant sur la validation des référentiels de formation en transport et logistique, niche d’emploi pour les jeunes.
Les travaux présidés par le Pr. Catherine Marie Nsata Awoundja, inspecteur général des Enseignements au Minesec, s’inscrivent dans les prescriptions du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) qui exige la professionnalisation des enseignements et la réduction du chômage des jeunes. « L’initiation à l’entrepreneuriat en milieu scolaire n’est pas une nouvelle filière. Il est actuellement question de doter nos apprenants des aptitudes et des compétences professionnelles afin qu’ils soient employés à leur propre compte si jamais ils n’arrivent pas à s’insérer à la fonction ou dans les entreprises », a expliqué Mazou Aïssatou Bah, inspecteur coordonnateur général chargé de l’Enseignement des Sciences et Technologies...
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