Révision des listes électorales : où sont passés les partis politiques ?
- Par Jean Francis
- 31 juil. 2019 12:34
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A un mois de la fin des opérations électorales pour l’année en cours, ils ne sont pas toujours présents au sein des commissions mixtes.
Le 31 août 2019, prendra fin sur l’ensemble du territoire national, le processus de révision des listes électorales pour le compte de l’année en cours. Les opérations lancées en janvier dernier se déroulent dans le cadre de commissions mixtes prévues par la loi portant Code électoral. Il est notamment prévu la création de ces instances au niveau de chaque commune. Présidée par un représentant d’Elections Cameroon (Elecam), elle comprend par ailleurs un représentant de l’administration désigné par le sous-préfet, le maire ou un adjoint au maire, voire un conseiller municipal désigné par le maire et enfin les différents partis politiques légalisés et présents sur le territoire de la commune concerné. Il s’agit là des dispositions de l’article 52 de la loi sus-évoquée. La présence des membres de la société civile peut être rendue nécessaire dans le cas de nombreuses mises en demeure restées sans suite du démembrement territorial d’Elecam à un parti politique. Autre fait, les dispositions légales en la matière, et notamment l’alinéa 7 de l’article 52, précisent que « les fonctions de membre d’une commission de révision sont gratuites ». En clair, ni l’Etat et encore moins Elections Cameroon ne sont tenus de prendre en charge la participation de tous ces membres au sein des travaux de la commission mixte. Or ceux-ci engendrent des frais liés notamment aux déplacements sur le terrain et bien d’autres. Des charges que les formations politiques, dans leur grande majorité, ont du mal à supporter.
En visite de travail dans la région de l’Est au cours de ce mois, Pierre Roger Efandene Bekono et Dieudonné Belle Amougou, tous deux membres du Conseil électoral ont relevé que si l’engagement des partis politiques était total, cette région aurait franchi le cap des 350 000 inscrits. Une descente sur le terrain qui a permis de remobiliser ces acteurs. Ici comme à Douala où des équipes du Conseil &ea...
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