Personnes handicapées : réflexion sur l’insertion socioéconomique

Une session du Comité national pour la réadaptation présidée par le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, s’est tenue hier à Yaoundé.

Comment aller à l’école, se distraire, participer à la vie de la cité, si l’on ne peut même pas se déplacer ou accéder à des lieux où se pratiquent les activités éducatives, professionnelles, culturelles et sociales ? Ce n’est un secret pour personne, la conception des infrastructures et bâtiments publics ou ouverts au public ne tient pas compte en général de la condition de certaines catégories de la population, à l’instar des personnes handicapées. Cela concerne notamment les portes, les passages, les couloirs, les trottoirs, le revêtement des sols, les rampes d’accès, les toilettes, etc. Dans le but d’assurer une meilleure protection des personnes handicapées et leur insertion socioéconomique, faciliter leur accès à l’éducation et à la formation professionnelle, à l’emploi, aux transports et aux activités socioculturelles, entre autres, semble s’imposer comme une priorité. D’où la tenue hier à Yaoundé des travaux du Comité national pour la réadaptation et la réinsertion socioéconomique (Conrha). Placées sous le thème : « La problématique de l’inclusion des personnes handicapées dans le processus de développement », ces assises étaient présidées par le ministre des Affaires sociales (Minas). Dès l’entame de son propos, Pauline Irène Nguene s’est voulue précise : « Cette session doit permettre l’adoption d’une résolution forte en vue de la poursuite des textes conformément au décret portant réorganisation de cette instance », a-t-elle martelé.
Comme l’a souligné le Minas, l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées passe par l’inclusion de l’approche handicap dans tous les programmes et projet...

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