Trafic interurbain : la cohue

Adrien Tchoussi espère bien se faire voir ce matin. A Penka Michel dans le département de la Menoua, personne ne doit rater la fraîcheur puisée à Yaoundé. Vœu exprimé lorsqu’il quittait la ville hier matin après deux mois de vacances. A 7h30, le bout d’homme de 14 ans a rejoint les rangs pour avoir un ticket de voyage dans une agence au carrefour Biyem-Assi. Avec lui, ses frères Yves et Wilson, l’aîné qui les a accueillis pour deux mois de ces vacances. « Je préfère qu’ils rentrent ce dimanche parce qu’il y a moins d’affluence que le vendredi ou le samedi », dit-il. Or, ce dimanche est spécial. C’est veille de rentrée scolaire et personne ne veut la démarrer avec du retard. Dans l’agence où ils attendent assis sur leurs valises, une centaine d’autres passagers font la queue. Nadia Makuete prend la route de l’Ouest pour la première fois. « J’y vais pour mes études. Cela a été décidé à la dernière minute. Donc je vais découvrir Bafoussam aujourd’hui », confie-t-elle.
A 8h30, cette agence  lance son quatrième gros porteur (70 places). A en croire son chef, Ernest Telechou, des mesures sont prises depuis quelques jours pour plus de fluidité. « Nous avons eu une réunion avec la police et la gendarmerie. Ils ont prescrit des mesures à suivre et ont envoyé certains éléments ici pour vérifier qu’il n’y a pas d’intrus parmi les passagers », explique-t-il. Tous les bagages sont ainsi contrôlés et étiquet&eac...