Tourner la page de la pénible transition. Tel est l’objectif majeur des élections générales qui se sont déroulées dimanche à Haïti pour le premier tour. L’enjeu des scrutins dont le second tour est prévu le 29 janvier prochain est, sans équivoque, de doter le pays d’un nouveau président de la République et de nouveaux parlementaires pour sortir de l’impasse qui dure depuis plus d’un an.
Ceux qui suivent de près le processus électoral haïtien estiment que le vote d’hier marque une étape cruciale vers le retour à l’ordre constitutionnel dans le cadre de la consolidation de la stabilité et la démocratie. C’est pour cette raison que 5000 observateurs ont été accrédités. De même, le gouvernement provisoire a mis en place un système de surveillance électronique avec des caméras et des drones. D’autres contributions constructives ont également été sollicitées pour assurer la tenue des élections pacifiques, inclusives et transparentes. Cependant, quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle et des autres scrutins, la crise vécue par Haïti ne saurait être automatiquement résolue avec l’élection d’un nouveau chef d’Etat et de nouveaux parlementaires. Le passage de l’ouragan Matthew dans ce pays en septembre dernier a compliqué la situation politique, économique et sociale à telle enseigne qu’il faudra se mobiliser fortement derrière le nouveau président de la République pour trouver des solutions concrètes aux dé...
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