Transport urbain : les bousculades font leur rentrée

Al’entrée Est de Douala, les lieux-dits Tradex Yassa, Entrée Carrière, Rond-point marché Ndogpassi, Elf ; principaux points de ramassage des passagers, ne désemplissent pas les jours ouvrables avant 8h. Les mêmes scènes sont observées dans les autres points de ramassage des passagers de la ville de Douala. On se bouscule pour avoir un taxi ou une moto. Lorsqu’il pleut, la manipulation du parapluie dans cette foule devient un exercice qui nécessite de l’habileté. Lorsqu’un taxi s’arrête, c’est la ruée à l’intérieur du véhicule. Dans la plupart des cas, les taximen privilégient les élèves au détriment des travailleurs. Une situation qui amène certains à modifier leurs heures de départ au travail. « J’ai dû revoir mes horaires de départ au travail depuis que les cours ont repris. Je sors désormais à 6h 30 au plus tard. Cela me permet d’être en route avant les élèves et pouvoir trouver un taxi rapidement », explique Yannick B., transitaire. La stratégie reste la même pour les travailleurs véhiculés qui doivent faire face aux embouteillages provoqués par le flux de personnes. La méthode a pour avantage de leur permettre d’être ponctuels à leurs lieux de service.