Gestion des réfugiés et déplacés internes : le débat se poursuit au Parlement panafricain

Le thème arrêté cette année par l'Union africaine sera encore au coeur des débats de la 3e session ordinaire de son institution parlementaire.

Midrand, le siège du Parlement panafricain (PAP) continuait d'accueillir ce week-end, dans une certaine quiétude, les membres de cette institution parlementaire de l'Union africaine. Dans les faubourgs de cette localité située à une quarantaine de kilomètres de Johannesburg, les traces des dernières violences xénophobes qui ont secoué la nation arc-en-ciel sont encore visibles: commerces totalement calcinés, lorsqu'ils n'ont pas été purement et simplement rasés. Certains essaient de reconstruire au milieu de ces décombres, tandis que d'autres ont purement et simplement abandonné. Il a fallu, indique-t-on ici, des mesures énergiques du gouvernement pour rétablir l'ordre. Au sein des institutions, à l'instar du Parlement panafricain, la sécurité est plus renforcée. Même si les éléments de la police sud-africaine restent très polis. Il faut néanmoins montrer patte blanche pour y accéder. Le président Cyril Ramaphosa en personne a dû s'impliquer pour rassurer les instances du PAP afin de permettre la tenue des travaux qui s'ouvrent officiellement ce lundi à l'hémicycle Idriss Ndélé Moussa sous la présidence du Camerounais Roger Nkodo Dang.
Des travaux de la 3e session ordinaire de la cinquième législature qui vont se tenir, une fois de plus, sur le thème arrêté cette année par l'Union africaine: «2019, année des réfugiés et déplacés internes. Pour des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique». En clair, les parlementaires continentaux doivent poursuivre la réflexion sur la recherche des solutions à ce problème qui est devenu une préoccupation sur le continent. Il a en effet été r&eacu...

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