Chracerh : le 161e bébé est là

Le petit garçon est venu au monde au sein de cette formation sanitaire jeudi 31 octobre, dans des conditions difficiles.

C’est suffisamment inhabituel pour être relevé : un Pr. Jean-Marie Kasia, gynécologue obstétricien, administrateur directeur-général du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), qui ne cache pas son soulagement au terme d’une césarienne. « La patiente nous a causé des frayeurs : elle devait accoucher la semaine prochaine. Mais elle est partie entre temps dans son village à Bafoussam. C’est de là qu’elle est revenue en catastrophe avec un tableau clinique complètement alarmant : tension élevée, albumine… Ce sont là des signes de pré-éclampsie sévère. La seule chose à faire était d’ouvrir dans l’urgence le ventre pour sortir le bébé.» Il aura donc fallu toute l’expérience du professeur de médecine et l’engagement sans faille de son équipe pour venir à bout de cet autre cas difficile. Il s’agit d’une patiente de 52 ans, J. Kuété, présentant une infertilité primaire depuis près de 20 ans et qui n’avait donc jamais accouché. Selon le Pr. Jean-Marie Kasia, elle avait des antécédents particuliers : patiente hypertendue, de parents hypertendus, entre autres. « Bien évidemment, son hypertension était un problème. Il a fallu qu’on la baisse d’abord et qu’on l’équilibre, surtout qu’en Fécondation in vitro (Fiv) certains médicaments qu’on utilise peuvent élever la tension artérielle, à ces âges-là spécialement. Nous avons pris les dispositions nécessaires pour que cela n’arrive pas. Et ce n’était pas chose facile. Après l’avoir stabilisée, nous avons démarré la procédure de Fiv, avec un don d’ovocyte puisqu’elle est déjà ménopausée. Mais, on a utilisé le sperme de son époux qui &eac...

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