Terrorisme, revendications populaires… : le Cameroun n’a pas été épargné
- Par Jean Francis
- 06 nov. 2019 12:06
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Par sa capacité à apporter des solutions aux diverses crises qu’il aura traversées, le Renouveau aura su faire montre de résilience.
C’est peu dire que le monde entier traverse de nombreuses crises ces dernières années. Revendications populaires, effets pervers des changements climatiques, conflits divers… Tout ceci a des conséquences néfastes sur les pays. Le Cameroun, comme de nombreux autres Etats du continent africain, voire du monde entier n’est pas à l’abri de ces soubresauts. Le pays qui est déjà passé, comme on l’a du reste observé sur la quasi-totalité des Etats du continent par les revendications du début des années 1990 est depuis quelque temps confronté à des menaces exogènes et endogènes. Sur le plan extérieur, la secte terroriste Boko Haram, partie du Nigeria voisin, a l’ambition d’étendre ses velléités d’installation d’un khalifat dans tous les pays de la zone du lac Tchad. Le Cameroun n’en est donc pas épargné. Avant la création de la Force multinationale mixte (FMM) des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad, les forces de défense camerounaises ont eu à repousser, avec un certain succès, les attaques de la secte terroriste. Démontrant par là même leur capacité à faire face à ce type de menaces. A cela, est venue s’ajouter la situation en République centrafricaine voisine. L’instabilité dans ce pays voisin n’est plus une nouveauté. Elle tend même à prendre de l’ampleur au fil des années. Cette situation ne manque pas de conséquences sur le Cameroun qui partage une longue frontière dans sa partie orientale avec ce pays. On note ainsi des incursions de bandes armées venant de la Rca sur le territoire camerounais.
L’autre conséquence de ces situations, c’est l’afflux de réfugiés qui migrent vers le Cameroun. Le pays accueille ainsi plus de 300 000 étrangers sur son territoire, notamment dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord. Des personnes dont il faut s’occuper. L’hospitalité légendaire du Cameroun n’est plus un secret. Ceci se fera également avec l’appui des partenaires étrangers. A ces problèmes, le président de la République doit gérer d’autres difficultés, internes celles-là. Dès la fin de l’année 2016, des syndicats d’enseignants et d’avocats des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest font entendre ce qui, pour le commun des Camerounais, ne sont que de légitimes revendications corporatistes. Elles feront malheureusement l’objet de récupérations pour se muer en des menaces sur la sécurité et l’intégrité territoriale du pays. Avec toutes les conséquences que l’on connaît aujourd’hui, malgré toutes les réponses apportées par le gouvernement, sous l’impulsion du président Paul Biya. ...
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