L’église catholique rwandaise a mis à profit la clôture de l’année sainte de la miséricorde pour demander pardon à l’endroit des chrétiens impliqués dans le génocide qui s’est soldé par plus d’un million de morts en 1994. En 2000, la conférence épiscopale avait déjà formulé de telles excuses.
Il est clair que l’appel au pardon traduit le souci d’apaisement de l’église catholique. On sait que cette église a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour sa proximité avec le régime extrémiste hutu de l’époque et pour l’implication des prêtres et des religieux dans les massacres. Entre avril et juillet 1994, de nombreuses églises ont été le théâtre des tueries de masse. Des miliciens hutu extrémistes y trouvaient leurs victimes rassemblées. Parfois, des prêtres livraient leurs ouailles aux tueurs. Des responsables de l’église catholique, des religieux et des religieuses ont été jugés par le Tribunal international pour le Rwanda (TPIR) ou par la justice belge pour leur participation au génocide. Certains ont été condamnés. D’autres ont été acquittés. C’est le cas de l’évêque Augustin Misago qui avait été acquitté et libéré en juin 2000. Toujours est-il que les brebis galeuses ont agi pour leur propre compte et non pour celui de l’église catholique. C’est la raison pour laquelle les évêques privilégient le pardon qui est l’une des sources de réconciliation des différentes ethnies rwan...
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