Processus électoral : les clarifications du gouvernement
- Par Jean Francis
- 03 déc. 2019 12:45
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Face à l’attitude de certaines formations politiques qui menacent notamment de boycotter cette échéance, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji et celui de la Communication, René Emmanuel Sadi ont rappelé les dispositions légales en
La clôture de l’échéance de dépôt des listes de candidature aura été particulièrement mouvementée au sein de certaines formations politiques la semaine dernière. Entre annonce de non-participation au double scrutin du 9 février 2020, demande de prorogation de la date de dépôt des listes et autre exigence de résolution définitive de la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, tout y est passé. Une surenchère qui n’a pas laissé insensible le gouvernement. Ce qui explique la montée au créneau hier des ministres de l’Administration territoriale et celui de la Communication. Face à la presse nationale et internationale rassemblée à l’auditorium du ministère de la Communication, Paul Atanga Nji et René Emmanuel Sadi ont tenu à apporter des clarifications et des précisions. Toutes tournent autour des délais légaux prescrits en la matière par les lois camerounaises, et notamment celle portant Code électoral ; sur le rôle des autorités administratives, le rôle des médias dans le processus électoral…
Sur la demande d’un nouveau délai pour le dépôt des listes de candidature formulée notamment par le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii, le ministre Paul Atanga Nji s’est voulu clair : « Il ne s’agit pas d’un jeu d’enfant. Les dispositions légales en la matière sont claires. Elles imposent quinze jours après la convocation du corps électoral à chaque parti politique pour déposer ses listes de candidature. Aucun parti n’est exempt du respect de cette règle. L’on ne peut pas demander une chose et son contraire. L’on ne peut demander aux pouvoirs publics de violer la loi en la matière. Celle-ci s’impose à tous les acteurs électoraux qui devaient travailler en fonction du calendrier électoral, et notamment du fait qu’au bout de deux prorogations, en ce qui concerne les municipales, il allait désormais être difficile de demander une nouvelle prorogation ».
Sur le rôle des autorités administratives qui auraient favorisé les candidats d’un parti politique, Paul Atanga Nji a tenu à lever toute équivoque : « Ces récriminations ont été portées à notre attention. Les candidats du parti mis en cause avaient-ils une mention qui indiquait leur appartenance à cette formation politique ? Je ne pense pas. Tous les candidats présentaient des pièces de dossier...
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