Développement de l’industrie: il faut des financements

L’insuffisance de fonds entrave l’essor du secteur en Afrique. Pour y faire face, le Cameroun veut s’appuyer sur les banques locales et les institutions régionales.

L’économie de l’Afrique repose en grande partie sur les petites et moyennes entreprises (PME). De même, l’industrie joue un rôle prépondérant dans son développement. Mais au demeurant, l’absence d’équipements et d’infrastructures adéquats, l’insuffisance de ressources humaines qualifiées ne permettent pas à ces structures de se déployer efficacement. D’où le grand retard du processus d’industrialisation observé. Le problème de disponibilité des fonds en vue du financement du secteur continue de se poser avec acuité. La 27e édition de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique (JIA) célébrée le 20 novembre dernier, s’est penchée sur le sujet à travers son thème : « Financer l’industrialisation en Afrique : défis et stratégies gagnantes». Au Cameroun, l’évènement a donné lieu à une cérémonie tenue sous la présidence du secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Fuh Calixtus Gentry. 
Décrétée en 1989 par les Nations-unies, la JIA permet aux pays africains d’évaluer leurs politiques d’industrialisation pour la réduction des goulots d’étranglement qui empêchent le continent de se hisser au même rang que les pays industrialisés. L’objectif général de cette Journée est de promouvoir et de renforcer la culture d’une industrie inclusive et durable dans les pays africains. De manière plus spécifique, la JIA permet d’élaborer et de mettre en place de nouvelles politiques industrielles, d’encourager la création des PME et leur développement et redynamiser une collaboration entre les secteurs privé...