Centre : l’UPC en vedette

La principale salle d'audience du Tribunal administratif de la région du Centre, sis au quartier Mendong à Yaoundé s'est avérée étroite hier pour contenir les populations venues nombreuses assister à l'audience du contentieux préélectoral. Entre autres documents affichés au babillard, figurent en bonne place, les 74 affaires enrôlées pour le compte de l’élection municipale du 9 février 2020. Conformément aux indications desdits documents, la première est supposée débuter à 10h. 
Sous la présidence d’Alexandre Anaba Mbo, la première tout comme les trois autres affaires suivantes opposent l'Union des populations du Cameroun (UPC) à Elections Cameroon (Elecam). Cette formation politique revendique la réhabilitation de ses listes dans les circonscriptions électorales de Bondjock, Messondo, Bot-Makak et Eseka. Dans ces trois dernières communes, Elecam a justifué le rejet au motif que les deux factions (celle de Pierre Baleguel Nkot et Robert Bapooh Lipot) du parti du crabe ont présenté chacune une liste. Toute chose que condamne la loi portant Code électoral. A ce sujet, le ministère public, après avoir reconnu le caractère embarrassant de cette situation, a requis le maintien du rejet. 
Quant au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), la plupart de ses recours sont endogènes. En effet, ce sont les militants de ce parti politique qui contestent les listes publiées par Elecam. Si dans la commune d’Obala, un militant soutient que la liste publiée par Elecam ne reflète pas le consensus de la base, à Yaoundé II un collectif de militants estiment que les équilibres sociologiques exigés par l'alinéa 2 de l’article 181, et l’exigence de résidence ont été piétin&ea...