Respecter le verdict des urnes

Le rejet des résultats du second tour de la présidentielle bissau-guinéenne par le perdant, Simoes Pereira, embarrasse la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). D’autant plus que l’organisation sous-régionale s’est fortement investie pour que cette élection ait lieu.
De nombreux observateurs se souviennent que le mandat du président sortant, José Mario Vaz, avait expiré le 23 juin 2019. Néanmoins, celui-ci avait  multiplié des obstacles sur le chemin de cette élection en se faisant notamment investir comme candidat indépendant et en nommant un gouvernement méconnu par la communauté internationale. Il avait plongé ainsi la Guinée-Bissau dans un climat de tension nuisible. L’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union africaine (UA), la Communauté des pays de langue portugaise ont dû prêter main forte à la CEDEAO pour sortir la Guinée-Bissau de l’impasse. Au bout du compte, le premier tour  de la présidentielle s’est déroulé et  a propulsé les anciens premiers ministres, Sissoco Embalo et Simoes Pereira au second tour. Même s’il avait été distancé au premier tour par son rival, Sissoco Embalo  a émergé comme le vainqueur du second tour avec 53,55% des voix contre 46,45 % grâce aux alliances savamment tissées avec d’autres candidats en course pour la présidentielle. 
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