Législatives et référendum en Guinée : encore reporté

Le référendum et les élections législatives n’auront plus lieu dimanche prochain comme prévu. Le doute qui planait sur cette échéance a fini par se confirmer mardi dernier lorsque Amadou Salifou Kébé, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confié à la presse ceci : « Tout ce que je peux dire, c’est que les élections n’auront pas lieu dimanche ». Ce sera le troisième rendez-vous avorté. Car, il faut le souligner, ce double scrutin était initialement prévu le 28 décembre 2019, puis reporté au 1er mars 2020 pour des raisons de sécurité. A la dernière minute, dans un contexte de forte tension politique et de vive contestation de la part de l’opposition et de critiques émanant des institutions internationales, Alpha Condé, le président de la République avait dû décider d’un autre report pour le 15 mars. 
En justifiant ce dernier report, le président de la CENI a évoqué la mission d’experts annoncée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Guinée au lendemain des consultations avortées du 1er mars. Ces experts se sont penchés sur les listes électorales, un des motifs de la contestation. « Nous n’avons pas encore le rapport des travaux », a confié Amadou Salifou Kébé. Donc, pour le moment, la commission n’a « aucun motif » de se réunir pour décider de la tenue du référendum et des législatives le 15 mars, a-t-il ajouté. C’est clair, la CENI attend le rapport d&rs...