« L’activité se poursuit mais à la baisse »

Comment se déroulent les activités dans votre service depuis la fermeture de la frontière aérienne ?

Nous avons enregistré une baisse d’activités. Les avions-cargos qui ont l’autorisation d’atterrir viennent. Quand l’avion arrive, nos équipes d’escale descendent avec le matériel d’assistance et parquent l’avion. Les équipes du ministère de la Santé publique assistent au débarquement. Avec leur matériel, leurs membres procèdent aux tests thermiques sur l’équipage, conformément aux prescriptions. Nous avons cependant quelques inquiétudes par rapport aux marchandises parce que celles-ci ne sont pas désinfectées. Avec les Adc, la précaution que nous prenons c’est de laisser ces marchandises à l’air libre pendant un bon bout de temps, trois jours dans l’espoir que le virus éventuellement présent pourrait mourir.

Qu’en est-il du volet export de vos activités ?

En ce qui concerne l’export, il y a surtout DHL qui s’en occupe pour le moment. Depuis la fermeture du ciel, les autres compagnies ne viennent pratiquement plus. Une de ces compagnies, qui faisait de l’export, a annulé tous ses vols à destination du Cameroun. Il y a de l’activité, mais elle est en baisse, puisque les compagnies aériennes mixtes, c’est-à-dire celles qui...