Une mission constante
- Par Paul EBOA
- 06 avril 2020 10:51
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Malgré l’importance des moyens déployés pour l’éradiquer, la menace terroriste persiste au Mali. La difficulté à faire libérer le chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, en constitue une illustration.
Aussi curieux que cela puisse paraître, tous les collaborateurs de Soumaïla Cissé, kidnappés au même moment que lui, ont été libérés par les ravisseurs se réclamant d’Amadou Koufa, le chef d’un groupe terroriste lié au réseau terroriste Al qaïda. Excepté son garde de corps qui a été tué au cours de cet enlèvement survenu à Niafounké dans le fief électoral de Soumaïla Cissé, dans la région de Tombouctou, le 25 mars dernier, alors que celui-ci était en campagne électorale pour les élections législatives du 29 mars. Seul le chef de l’opposition et président de l’Union pour la République et le développement (URD) demeure en captivité.
Bien que réduit à sa plus simple expression, Al qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a pu renaître de ses cendres. A côté de ce groupe terroriste opèrent notamment le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), Ansar Dine et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et ses multiples tentacules. Les organisateurs de ce groupe terroriste, majoritairement composé de Touaregs, n’ont jamais cessé de revendiquer une quelconque autonomie au nord du Mali composé des régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Le gouvernement malien n’a jamais cédé à à cette sur...
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