Mesures d’assouplissement : le port du masque, plus que nécessaire

La nouvelle a fait des heureux jeudi soir. L’ouverture des débits de boisson, des restaurants et autres lieux de loisirs au-delà de 18h. De même que la levée de la mesure de réduction du nombre de passagers à bord des taxis et des bus de voyage. Voilà deux des 19 mesures annoncées par le Premier ministre le jeudi 30 avril pour faciliter la relance de l’économie dans le cadre de la riposte face à la pandémie de Covid-19. Cela a un corollaire principal : le port obligatoire du masque rendu obligatoire le 13 avril, plus que jamais incontournable. Pas parce qu’il y aura un gendarme derrière chacun pour s’en assurer, mais davantage pour veiller à la santé de tous. Dr Fanne Mahamat Ousman l’a martelé hier lors du briefing quotidien donné au Centre des opérations des urgences de santé publique à Yaoundé.
La directrice de la promotion de la santé publique au ministère de la Santé publique (Minsanté) n’a pas manqué de relever l’importance des gestes barrières qui découlent de ces mesures : le lavage systématique des mains à l’eau coulante et au savon, l’utilisation de gels hydro-alcooliques, le respect d’une distance sociale de 1,5 m entre les individus, entre autres. Ces attitudes, fortement recommandées depuis le début de la pandémie dans le pays, sont de rigueur, maintenant que les lieux publics seront ouverts au plus grand nombre. D’autant que la situation épidémiologique au 3 mai 2020, fait état de 57 nouveaux cas positifs et de trois décès. Comme l’a souligné Dr Fanne Mahamat, le port du masque par les populations sera facilité...