Massacres de rangers : la RDC indexe les rebelles rwandais

« Nous avons un premier rapport d’enquête préliminaire qui confirme l’action de la Compagnie de renseignement et d’action en profondeur (Crap), une unité spécialisée des FDLR… Nos sources sont crédibles ». C’est le général-major Maurice Aguru Mamba, commandant du Corps pour la protection des parcs nationaux et des réserves naturelles apparentées (CORPPN) de la République démocratique du Congo (RDC) fait porter le chapeau du massacre des écogardes par les rebelles hutus des Force démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) lors d’une conférence de presse lundi dernier à laquelle assistait le porte-parole de l’armée, le général-major Léon-Richard Kasonga. La tuerie a eu lieu le 24 avril dernier dans le parc national des Virunga au Nord de Goma, dans la province du Nord-Kivi, à la suite d’une embuscade. 17 personnes ont perdu la vie dont 12 écogardes
La direction du parc avait aussi accusé « le groupe armé FDLR-FOCA d’être l’auteur de cette tuerie ». « Les forces armées de la RDC sont en train de traquer les groupes armés qui sont dans les parcs », avait regretté le général-major Aguru. Les zones protégées couvrent 17 % de la superficie du territoire de la RDC, pays de 2,345 millions de km2.Dans un communiqué publié trois jours plus tard, les FDLR avaient nié toute responsabilité dans cette embuscade, accusant le régime de Kigali. Les FDLR sont un groupe de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC, dont certains fondateurs au début des années 2000 ont participé au génocide de 1994 au Rwanda. Leur ancien chef Sylvestre Mudacumura a été tué dans le Nord-Kivu en septembre 2019. Depuis près de trois décennies, l'armée co...