Ecosystème marin : nouvelle piste de valorisation

Le choix de la dénomination de cette coopérative décline ses ambitions : « Notre coopérative se dénomme « Les Dauphines » en référence à cette espèce très intelligente, qui est en voie de disparition », fait savoir le promoteur, Baba Inoussa, dans un échange avec CT ce vendredi 8 mai. La coopérative, qui compte 65 membres, s’est donné pour mission de contribuer à la durabilité des espèces aquatiques menacées telles que le raie, le requin, le lamantin, etc.
A en croire son promoteur, les résultats obtenus jusqu’ici dans divers domaines d’intervention sont encourageants. Sur le volet sensibilisation, plusieurs campagnes ont été menées auprès des pêcheurs sur la nécessité de préserver les ressources aquatiques pour les générations futures. Dans le champ de la formation, les membres de la coopérative ont été capacités sur la pisciculture. « Pendant la période de repos biologique, nous formons les pêcheurs sur la pisciculture. Il est question de permettre à chaque pêcheur de pouvoir produire du poisson hors de la zone de pêcherie naturelle. Entre-temps, cette zone naturelle se régénère pendant trois à six mois. Cette régénération rétablit l’équilibre entre la production biologique et la production de pêche », explique M. Inoussa.
La protection des espèces aquatiques protégée préoccupe également « Les Dauphins ». La coopérative, pionnière dans le domaine, travaille avec les gardes-côtes et dispose d’un réseau d’informateurs. Cette stratégie a déjà abouti à plusieurs dénonciations de braconnage d’espèces marines protégées. Notre source indique que plusieurs espèces aquatiques ont pu être relâchées dans leur milieu naturel grâce à leur action. Dans le cadre de la pérennité des espèces, la coopérative a mis sur pied des écluseries pour la production des alevins des...