« Il faut respecter scrupuleusement les règles de sécurité »

Selon les scientifiques, de nouveaux symptômes de la maladie à coronavirus sont apparus chez certaines victimes ces derniers temps. Est-ce à dire qu’on doit se méfier d’à peu près tout ?

Une des particularités de l’infection par SARS-CoV-2, tient au fait que les personnes infectées sont contagieuses avant de présenter des signes cliniques (pendant une journée au moins) : ces personnes sont dites « pré-symptomatiques ». Généralement, le Covid-19 est très souvent asymptomatique. Mais, il peut aussi déclencher des symptômes très variables, allant d’un état grippal à une détresse respiratoire pouvant entraîner la mort. On découvre encore de nouveaux signes de la maladie Covid-19. Ainsi, principalement, on aura une  fièvre légère, une toux sèche et des difficultés respiratoires. Secondairement, il y aura le mal de la tête, de gorge avec le nez qui coule, des courbatures, de la fatigue, de la diarrhée, de la conjonctivite et l’éruption cutanée sur le tronc. Parfois aussi, la perte du goût et de l’odorat et possiblement chez les jeunes, engelures sur les doigts de pied. Mais de plus en plus, à cause de la dissémination du virus dans différents organes de notre corps, nous avons des atteintes neurologiques, rénales, cardiaques qui sont décrites à travers le monde. Ainsi, le Cameroun étant passé en épidémie, nous devons considérer tout le monde comme suspect au vu de la majorité des formes asymptomatiques dans le Covid-19 d’où la nécessité  du respect des mesures barrières.

L’on parle également des égouts et des tuyauteries comme terrains fertiles à la propagation du Covid-19. Comment doit-on les assainir ?

Cette question pose essentiellement deux problèmes : celui de la survie du virus hors de l’organisme humain et de combien de temps le coronavirus est-il infectieux. A l’état actuel des connaissances,  le virus (des particules virales) a pu être détecté sur diverses surfaces plusieurs jours, jusqu’à une semaine, après qu’elles aient été souillées surtout pour les plastiques, métaux et masques. Néanmoins, la probabilité que ces particules virales puissent infecter une autre personne n’a pas été mesurée. Il est donc difficile actuellement de savoir combien de temps le virus reste infectieux sur diverses surfaces. La plupart des études publiées ont simplement mesuré la présence de particule virale (ARN virale)  mais pas la virulence effective. Les données disponibles concernant le temps pendant lequel le virus reste détectable peuvent donc donner une idée de la durée d’infectiosité maximale. De plus  le virus est  inactif après cinq minutes dans le javel, dans l’éthanol à 70% ou le savon justifiant toutes les mesures d’hygiène corporelle et environnementale préconisées par le ministère de la Sante publique pour limiter la propagation du virus. Ainsi, toutes les personnes qui touchent des surfaces contaminées ne seront pas infectées si elles appliquent elles-mêmes des règles d’hygiène strictes.

En conc...