Contamination : attention aux eaux usées

Le coronavirus prospère dans des environnements favorables à sa survie. Si c’est le cas dans le corps humain, ça l’est encore plus sur des surfaces telle que le bois, les objets métalliques, le plastique, le papier, où le postillon venant d’un individu se dépose. C’est désormais le cas dans les égouts, les eaux usées, les canalisations (des toilettes ou de la cuisine). Constat dressé par des scientifiques. A en croire des études menées entre février et mars 2020, des patients atteints de la Covid-19 contaminent facilement leur chambre et leur salle de bain.
Selon la revue américaine Jama, des chercheurs du Centre national des maladies infectieuses de Singapour et du DSO National Laboratories ont mené des analyses dans les chambres d’hospitalisation de trois patients à Singapour entre le 24 janvier et le 3 février 2020. Deux constats ont été relevés. Dans la chambre testée avant son nettoyage de routine, des traces du virus ont été décelées sur le sol, le lit, la chaise, le lavabo et la cuvette des toilettes. Aucune trace visible dans l’air de la chambre. Par contre, les deux chambres qui ont eu le nettoyage de routine n’avaient pas les mêmes traces du virus. Les chercheurs en ont conclu que l’environnement est un moyen de transmission potentiel et qu’une stricte adhésion aux mesures d’hygiène de l’environnement et des mais était dès lors primordiale.
L’étude publiée en février 2020 ne révèle pas la source de la survie du virus. Il demeure que la cause pourrait être liée aux lingettes, mouchoirs et gants de nettoyage qui finissent dans ces canalisations. Avec l’apparition du nouveau coronavirus, beaucoup se ruent vers le nettoyage permanent de surfaces à l’aide de papier hygiénique et de lingettes. Selon le média chinoi...