Lutte contre Boko Haram : du répondant !
- Par Rousseau-Joel
- 15 mai 2020 11:26
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Entrée en guerre en 2014, l’armée camerounaise a considérablement réduit les agressions de ce mouvement terroriste qui brille aujourd’hui par quelques lâches attentats et coups de main dans la région de l’Extrême-Nord où le calme est revenu dans plusieur
Il y a environ six ans, plusieurs localités de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun étaient massivement attaquées par des combattants lourdement armés de Boko Haram venus de leur base nigériane. Car ce mouvement insurrectionnel né dans ce pays voisin en 2009, rêvait d’intégrer une partie du Cameroun dans le projet de création de son califat chimérique. Traversant régulièrement la longue frontière, les assaillants s’en prenaient alors aux postes militaires, aux civils et multipliaient des attentats-suicides meurtriers ainsi que des razzias. Les étrangers présents dans la région étaient également ciblés. Au plus fort des attaques, on déplorait la mort de plusieurs compatriotes et de nombreuses prises d’otages avec demandes de rançon. Face à cette crise sécuritaire inédite, le chef de l’Etat, Paul Biya, chef des Forces armées, avait décidé d’entrer en guerre contre Boko Haram. Il l’avait annoncé en France, le 17 mai 2014, à l’issue du Sommet de Paris sur la sécurité au Nigeria. Car faut-il le souligner, le phénomène Boko Haram, dont le berceau historique se trouve au Nord-Est du Nigeria, s’était progressivement propagé aux quatre pays du pourtour du lac Tchad. « On vaincra cette secte terroriste », avait lancé Paul Biya face à la presse dans la capitale française. Revenu au pays, le président de la République, déterminé à éradiquer les agressions en terre camerounaise de ce groupe terroriste, avait d’abord, en fin tacticien, décidé de réorganiser son armée sur le théâtre des opérations afin de mieux déployer les unités de combat les plus aguerries au plus près de l’ennemi. D’où les décrets créant, le 14 août 2014, d’une part, la quatrième Région militaire interarmées (RMIA4) ayant pour ressort territorial la région de l’Extrême-Nord et le département du Mayo-Louti dans la région du Nord, et, d’autre part, la quatrième Région de gendarmerie. En installant le 20 août 2014 dans leurs fonctions les deux premiers responsables de ces nouvelles structures, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense d’alors leur avait assignés une mission claire : « Vous devez vous investir sans ménagement pour détruire et réduire cette secte à sa plus simple expression. Vous n’avez pas le choix. Vous devez réussir ou c’est vous qui allez disparaître », avait-il déclaré.
Sacrifice suprême Depuis lors, nos vaillants soldat n’ont laissé aucun répit aux adeptes de Boko Haram, allant même pour plusieurs d’entre eux jusqu’au sacrifice suprême dans la défense de l’intégrité territoriale du Cameroun. Ils l’ont fait tant et si bien qu’aucun centimètre carré du triangle national n’est à ce jour sous le contrôle des assaillants. Leur dévouement leur a valu plusieurs fois la reconnaissance de la Nation. Notamment, lors de la remise des dons en nature et ...
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