Prévention et dépistage des handicaps : c’est possible

Pour eux, l’environnement n’est ni son, ni lumière, ni couleurs, ni compréhension. Pour certains, l’univers entier est contenu dans un lit, un fauteuil ou suspendu à une béquille ou un appareil auditif. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les personnes vivant avec un handicap représentent pas moins de 15% de la population mondiale. Au Cameroun, elles sont environ 10% (Bucrep). Aujourd’hui, les causes identifiées permettent de savoir qu’il est possible de prévenir le handicap. A cet effet, une campagne de sensibilisation sur la prévention des incapacités, le dépistage précoce et la réhabilitation des handicaps a été officiellement engagée hier par la ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguéné.
La cérémonie organisée dans la salle des conférences du Centre national de réhabilitation des personnes handicapées-Cardinal Paul Emile Léger (CNRPH) d’Etoug Ebe a permis de refaire un panorama des causes. Entre autres, les accidents de la circulation, les problèmes de santé chronique tels que les maladies cardiovasculaires, les maladies tropicales négligées comme l’onchocercose, l’ulcère de Burili, la lèpre, la filariose lymphatique. Il y a aussi les accidents de travail, domestiques, de sport et extérieurs. « La déficience étant de nature à hypothéquer la pleine participation des personnes handicapées aux activités de développement  et de grever les charges sociales par des coûts parfois exorbitants pour la prise en charge, l’impératif réside sur la prévention », a martelé la Minas.
Pour ce qui peut être fait, deux structures ont partagé leurs exp&ea...