Capitaliser les opportunités

Le report de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine(ZLECAF) au 1er janvier 2021 permet d’affiner davantage ce projet pour le lancer avec le maximum de chances de succès. 
En réalité, les Africains réfléchissent sur les voies et moyens de rendre opérationnelle une communauté économique depuis belle lurette. Cette option a été matérialisée par les objectifs du Traité d’Abuja de 1991. Selon lequel le processus d’intégration de l’Afrique devait être achevé par la création d’une Communauté économique africaine suivant une approche séquentielle en 6 étapes. Même si l’intégration économique n’est pas encore effective, on peut affirmer que le projet d’un marché commun africain évolue. Il faut souligner que la ZLECAF constitue un marché de 1,2 milliard d’individus pour un Produit intérieur brut(PIB) de 2500 milliards de dollars.
Dès sa mise en place effective, cette zone constituera le plus grand marché mondial de libre échange pour plusieurs raisons. Entre autres, la réduction des tarifs douaniers pour 90 % des produits et la création d’un cadre libéralisé des services entre les Etats membres de l’Union africaine. Grâce à la libéralisation progressive des échanges des marchandises et des services, les fournisseurs auront accès aux marchés de tous les pays africains à des conditions favorables. Les Etats échangeront aussi davantage entre eux. Ce qui représente une garantie de renforcement des liens économiques voire diplomatiques et politiques ainsi qu’une...

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