Stabilité et paix en Afrique: la contribution forte de Paul Biya
- Par Jean Francis
- 24 juin 2020 11:32
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Les principes qui ont toujours sous-tendu l’action diplomatique du président de la République sont connus depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays. Il agit discrètement, mais avec efficacité. Ainsi, sur les grands sujets de l’actualité continentale, c’est avec discernement que Paul Biya a toujours agi, apportant sa longue expérience de la gestion des affaires publiques. Cela s’est senti tant sur les positions du Cameroun dans la longue lutte menée par le peuple namibien pour accéder à la souveraineté internationale que dans le conflit fratricide qui a déchiré l’Angola pendant plusieurs décennies. Que dire de la très sensible question de la libre circulation dans la zone Cemac, l’espace économique dans lequel le Cameroun fait figure de locomotive. Ici, encore, et comme tend à le démontrer la dernière édition spéciale du magazine Hommage à la République, Paul Biya a su se mettre au-dessus du lot dans un contexte où le Cameroun, dans un environnement économique de plus en plus difficile, aurait gagné à se fermer sur lui-même.
Libre circulation en Zone Cemac : la locomotive Cameroun
La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus a amené les pays du monde à se refermer sur eux-mêmes, en vue de protéger leurs concitoyens contre les méfaits de cette maladie. Le Cameroun n’était pas en reste. C’est ainsi que le 17 mars 2020, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a annoncé un ensemble de mesures édictées par le président de la République dans ce sens. Au rang de celles-ci, la fermeture de l’espace aérien, maritime et terrestre. Les conséquences de cette mesure sur certains Etats voisins n’ont pas tardé à se faire sentir. Soucieux du bien-être des populations de ces pays amis et frères, le président de la République a décidé quelques jours plus tard de la levée de certaines restrictions en vue de permettre notamment des échanges avec les pays concernés. Avec une économie diversifiée et la population la plus importante de l’espace Cemac, le Cameroun représente aujourd’hui un atout de poids pour les échanges communautaires. Il est pourtant loisible de constater que le Cemac l’une des sous-régions du continent où la notion d’intégration tarde à prendre ses marques dans une Afrique qui se veut de plus en plus unie. Pourtant, ce ne sont pas les efforts qui auront manqué, généralement sous l’impulsion du chef de l’Etat camerounais. Il convient de rappeler que le Cameroun a été le premier pays à adhérer à l’Acte additionnel du 25 juin 2013 à N’Djamena, rendant exécutoire la libre circulation des personnes et des biens. L’exemple camerounais a-t-il été entièrement suivi dans l’espace communautaire ? Non ! Paul Biya continue néanmoins de poser la « pierre Cameroun » à l’édifice de la maison Cemac. Une communauté économique qu’il s’est du reste employé à sortir de l’abîme à de nombreuses reprises lorsqu’il s’est vu obligé de convoquer à Yaoundé ses pairs de la sous-région en vue de limiter l’impact négatif de la récession économique qui ne cesse de menacer les Etats du continent. La dernière illustration de cette volonté d’évoluer ensemble a été manifestée à travers le Sommet extraordinaire qui s’est tenu à Yaoundé en novembre 2019.
Accession de la Namibie à l’indépendance : le Cameroun présent
Lorsque la Namibie, petit Etat de l’Afrique australe accède officiellement à la souveraineté internationale le 21 mars 1990, ils sont peu nombreux, au Cameroun, comme ailleurs dans le monde qui savent que pendant de nombreuses années, le pays de Paul Biya a régulièrement versé une contribution financière à la South West Africa People’s Organisation (Swapo), reconnu comme le seul et authentique représentant du peuple namibien en lutte contre l’oppression de l’Afrique du Sud raciste. C’est fort opportunément que Samuel (Sam) Nujoma, secrétaire général de la Swapo et premier président de la Namibie indépendante visita le Cameroun en décembre 1985. Le leader nationaliste en profita pour remercier les autorités camerounaises pour l’appui politique, moral matériel et financier à la lutte qu’il menait. Pour sa part, et chaque fois qu’il en avait l’occasion, que c...
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