L’éclatante victoire d’Adama Barrow à l’élection présidentielle de jeudi dernier ouvre une nouvelle ère dans l’histoire de la Gambie. Le succès du candidat de la coalition de l’opposition n’était pourtant pas assuré face au président sortant Yahya Jammeh.
Jusqu’au mois de juillet dernier, peu de signes garantissaient le déroulement d’une élection démocratique en Gambie. Au cours dudit mois, une partie de la direction du Parti démocratique, Oussainou Darboe, a été mise aux arrêts à la suite d’un rassemblement illégal et condamnée à trois ans de prison. Auparavant, les pourfendeurs de l’ancien régime ont suscité un mouvement de protestation pour dénoncer la mort en détention de l’opposant Solon Sadeng. La répression a favorisé l’unité de l’opposition autour d’un candidat unique. En l’absence d’Oussainou Darboe incarcéré, Adama Barrow a défendu les couleurs de sa formation politique lors des primaires et a émergé comme le candidat des sept formations gambiennes d’opposition. Dans l’esprit de ces partis politiques, Adama Barrow incarnait le changement qui était censé se concrétiser dès la soirée électorale du 30 novembre dernier dans un contexte économique difficile.
Le peuple gambien a approuvé l’option du changement en accordant 45,54 % des suffrages exprimés au candidat de l’opposition contre 36,6 % au chef de l’Etat sortant. Pour le nouveau président de...
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